Le compte à rebours a commencé: les fêtes de fin d’année sont synonymes de bons repas et d’échange de cadeaux en agréable compagnie. Un verre de vin, de bière ou de mousseux en fait souvent partie. L’occasion de rappeler que l’alcool est un dangereux compagnon de route.
⅓ des accidents graves nocturnes sont dus à l’alcool.
547 accidents de la route étaient liés à l’alcool en 2022.
Il est avéré que, même si l’on ne s’en rend pas compte, on réagit moins vite après avoir consommé de l’alcool. Cela est évidemment très problématique si l’on conduit. Sur la route, quelques fractions
de seconde peuvent en effet être décisives pour éviter un accident.
L’alcool a des effets sur l’attention et la vision. On voit trouble ou, si l’on a bu beaucoup d’alcool, éventuellement même double. Par ailleurs, le champ visuel rétrécit, ce qui aboutit à une vision dite tubulaire. On n’est cependant pas forcément conscient de ces effets.
La bière, le vin ou le vin mousseux ont aussi des effets sur le comportement. Ils désinhibent et renforcent le goût du risque. De plus, les personnes qui sont sous l’emprise de l’alcool ne peuvent plus évaluer correctement ni les situations ni leurs capacités. Un cocktail explosif.
Des accidents évitables
L’alcool au volant constitue l’un des principaux risques dans la circulation routière. En 2022, 510
personnes ont été grièvement blessées et 37 autres ont été tuées dans des accidents dus à la consommation d’alcool. La majorité de ces derniers se produisent durant les nuits de week-end.
547 accidents graves imputables à l’alcool ont été recensés en 2022.
12 % des accidents graves de la route sont dus à l’alcool.
Tous ces accidents pourraient être évités, et ce très simplement: il suffit de ne pas boire d’alcool quand on doit conduire.
Médicaments et drogues
L’alcool, les médicaments et les drogues ne font pas du tout bon ménage. Les effets de ces substances peuvent se renforcer ou se modifier mutuellement. Si l’on doit prendre des médicaments, il faut donc absolument lire la notice d’emballage ou se renseigner dans une pharmacie sur les interactions possibles avec d’autres substances.
Que dit la loi?
En Suisse, le taux maximum d’alcool autorisé au volant est de 0,25 mg par litre d’air expiré, ce qui correspond à un taux de 0,5 ‰ dans le sang. Ces valeurs sont atteintes plus vite qu’on ne le pense.
Pour certains groupes de professions et les nouveaux conducteurs, les taux maximums sont fixés respectivement à 0,05 mg/l et à 0,1 ‰. Dans les faits, cela équivaut à une tolérance zéro.
Les personnes qui conduisent alors qu’elles présentent un taux d’alcool dépassant les limites légales sont passibles d’un retrait de permis, d’une amende, d’une réduction des prestations d’assurance ou même d’une peine privative de liberté.